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Edmonton

Maximiser la synergie : Deux événements sur la faune se complètent à Edmonton

Maximiser la synergie : Deux événements sur la faune se complètent à Edmonton

Lorsque Matina Kalcounis-Rueppell a déménagé à EdmontonIcône pour lien externe après avoir accepté le poste de doyenne de la faculté des sciences à l’Université de l’Alberta, elle a vu à Edmonton une occasion pour la communauté internationale de la faune de se rassembler dans « cette ville exceptionnelle et remarquable ». 

Guidée par sa passion pour la recherche sur la faune et son amour d’Edmonton, Matina Kalcounis-Rueppell a réussi, en collaborant avec des collègues, à attirer non pas un, mais deux événements scientifiques importants dans la ville. L’assemblée générale annuelle de la North American Society for Bat ResearchIcône pour lien externe (société nord-américaine de recherche sur les chauves-souris) et le 32e congrès annuel de la Wildlife SocietyIcône pour lien externe (société de la faune) se tiendront tous deux à Edmonton en octobre 2025.

« Je me sens responsable, en tant que leader dans cette région, de faire tout mon possible pour attirer les gens et les événements à Edmonton », explique-t-elle. 

« C’est une ville unique en son genre. On y trouve un écosystème de science, de génie et de technologie. Pourtant, en s’éloignant de seulement 50 mètres d’une route, on se retrouve au cœur d’un réseau de sentiers de randonnée en pleine nature sauvage. »

Matina Kalcounis-Rueppell, Ph. D.
Doyenne et vice-rectrice
Collège des sciences naturelles et appliquées
Université de l’Alberta
 

La recherche sur la faune est florissante dans les régions sauvages du Canada

Selon Mme Kalcounis-Rueppell, le Canada est un lieu privilégié pour accueillir les rencontres axées sur la faune grâce à sa combinaison unique de grands espaces naturels et de réseaux de recherche solides. 

« Le Canada est un chef de file dans le domaine de la faune, tant en matière de recherche que d’application et d’innovation. Les passages fauniques en Alberta en sont un bon exemple, ajoute-t-elle. Le Canada est immense et regorge d’espaces sauvages. De plus, nous avons un riche héritage et une longue tradition de recherche sur la faune, reconnue à l’échelle mondiale. C’est une réalité partout au pays. »

Grâce à ses 37 parcs nationaux et 11 réserves de parc national couvrant 343 377 kilomètres carrés et à ses magnifiques milieux sauvages et aires protégées, le Canada attire des scientifiques et des amoureux de la nature du monde entier. 

Le Canada abrite aussi deux générations de chercheurs sur les chauves-souris qui ont grandement contribué aux connaissances mondiales sur ces mammifères volants. Les étudiantes et étudiants qui ont appris d’eux ont ensuite poursuivi leurs études ailleurs au monde avant de rentrer au Canada. 

« Il y a un vaste réseau d’experts au Canada grâce à la présence de leaders exceptionnels, poursuit-elle. Il y a non seulement un grand nombre de biologistes spécialistes de la faune et des chauves-souris par habitant au Canada, mais aussi un grand nombre de biologistes canadiens spécialistes de la faune et des chauves-souris dans le monde entier. » 

 

Des connaissances à cultiver en pleine nature

En tant que pôle de la technologie et de l’innovation en plein cœur de la forêt boréale dans la vallée de la rivière Saskatchewan NordIcône pour lien externe, Edmonton est le reflet de cette combinaison unique de nature et de connaissances. 

Matina Kalcounis-Rueppell sait que pour les scientifiques qui prennent part à ces congrès, les grands espaces d’Edmonton, ainsi que le parc national Elk IslandIcône pour lien externeBanffJasper et les RocheusesIcône pour lien externe, constituent des attraits importants.

Il en va de même pour les vols directs vers l’aéroport international d’EdmontonIcône pour lien externe en provenance de pays comme les États-Unis, le Mexique et les Pays-Bas, qui facilitent l’accès à la ville et à la nature.

« La vallée fluviale et les espaces verts d’Edmonton sont tout simplement magnifiques. Il suffit de quelques jours pour en mettre plein la vue aux délégués, ne serait-ce que pour explorer la rivière Saskatchewan Nord qui traverse la ville », affirme Matina Kalcounis-Rueppell.

« Edmonton est belle en toute saison, mais c’est la randonnée en sentier qui m’émerveille le plus. Nous avons un des réseaux urbains de sentiers les plus vastes en Amérique du Nord. »

« Pour bon nombre de personnes, la forêt boréale offre une expérience totalement nouvelle et authentique. » 

La beauté naturelle de la ville offrira un décor pittoresque pour les deux événements. Le congrès annuel de la Wildlife Society aura lieu au centre des congrès d’EdmontonIcône pour lien externe, qui surplombe la vallée fluviale. 

« Ce lieu donne une vue imprenable de la rivière Saskatchewan Nord, mentionne avec enthousiasme Mme Kalcounis-Rueppell. C’est de toute beauté. » 

De son côté, la North American Society for Bat Research tiendra son assemblée générale annuelle au JW Marriott dans le quartier ICEIcône pour lien externe District, centre du divertissement et des infrastructures sportives à usage mixte de la ville et domicile des Oilers d’Edmonton. 

« C’est un milieu propice aux rencontres impromptues, conçu pour offrir un accueil chaleureux aux gens de partout au monde souhaitant organiser leurs événements professionnels dans un endroit inspirant, dynamique et énergisant. » 

 

La pollinisation croisée permet de relever de grands défis

Matina Kalcounis-Rueppell, qui est membre du réseau d’ambassadeursIcône pour lien externe d’Explore Edmonton, avait accès à un soutien et à des ressources pour l’aider à préparer sa proposition visant à attirer ces événements à Edmonton. 

Cependant, elle n’avait pas initialement envisagé la tenue simultanée des deux congrès. Elle travaillait à la proposition concernant l’assemblée générale annuelle de la North American Society for Bat Research lorsqu’une collègue eut une idée.

Cette collègue, professeure adjointe à l’Université de Northern British Columbia, s’appelle Erin Baerwald et aidait Mme Kalcounis-Rueppell à élaborer la stratégie visant à attirer l’assemblée à Edmonton. 

Elle a fait remarquer que la Wildlife Society cherchait aussi un lieu pour sa prochaine assemblée et a suggéré qu’Edmonton accueille les deux événements en même temps afin d’encourager la pollinisation croisée des idées.

Il en a résulté des efforts soigneusement coordonnés avec la Wildlife Society pour favoriser la collaboration et motivés par le désir d’offrir à la communauté étudiante et aux spécialistes du domaine une occasion d’échanges interdisciplinaires.

« C’est en collaborant et en échangeant que nous parvenons le mieux à relever les grands défis, souligne Matina Kalcounis-Rueppell. Parfois, il est utile de sortir de son domaine de spécialisation, de découvrir comment les scientifiques d’autres disciplines abordent les problèmes et d’apprendre auprès d’eux. »

Les propositions d’Edmonton pour accueillir les deux événements ont été retenues, permettant ainsi le chevauchement des rencontres. Il y aura des occasions d’organiser des événements communs qui favoriseront les échanges entre les délégués des deux sociétés. De plus, les étudiantes et étudiants participant à ces événements pourront réseauter avec des professionnels des deux sociétés.

Matina Kalcounis-Rueppell indique qu’un de ces événements comprendra des leçons et un tournoi de curling à l’Université de l’Alberta, permettant de lever des fonds pour la communauté étudiante. Ce sera également l’occasion pour les participants de l’étranger de faire l’expérience du curling au moins une fois dans leur vie. 

Puisque les participants de domaines connexes échangeront des idées aux événements et sur la glace, elle espère que cette approche collaborative encouragera la réflexion interdisciplinaire. 

Un chaleureux accueil pour tout le monde

Mme Kalcounis-Rueppell estime que les congrès ne se résument pas seulement à la science. Ils laissent un héritage précieux aux gens, à la planète et aux lieux.

« C’est un élément central de notre travail, ajoute-t-elle. Nous avons donc travaillé avec le centre des congrès afin de réfléchir aux façons dont il assure la durabilité, tant sur le plan économique qu’environnemental, dans tous les aspects de l’événement. »

Par exemple, la communauté sera au cœur de l’assemblée annuelle de la North American Society for Bat Research, avec notamment des événements pour que tout le monde se sente le bienvenu et des défenseurs des droits pour garantir la sécurité de la réunion. Les organisateurs envisagent également d’intégrer les connaissances autochtones à l’événement. 

L’héritage laissé à la prochaine génération

Selon Matina Kalcounis-Rueppell, l’héritage le plus important est d’offrir aux étudiantes et étudiants du Canada une occasion de réseauter avec des chefs de file mondiaux de leur domaine, une chance qui ne serait pas forcément possible si l’événement avait lieu à l’étranger.

« De jeunes personnes viendront de partout au Canada – les futurs chefs de file de la fonction publique, du secteur privé, de la recherche, de l’enseignement, de la science et de l’innovation – et recevront un précieux coup de pouce grâce à ces rencontres. Ils pourront également nouer leurs premiers liens dans le domaine, des liens qui leur serviront tout au long de leur carrière », se réjouit-elle.

Portée par sa passion pour la science, l’innovation et la communauté et son désir de mettre en valeur Edmonton et l’Alberta, Matina Kalcounis-Rueppell crée une expérience inoubliable. Cette expérience encouragera la recherche sur la faune et les chauves-souris, tout en favorisant des relations constructives qui laisseront une marque indélébile sur toutes les personnes présentes. 

Réseau des visionnaires du Canada

Faites la connaissance de visionnaires d’ici, comme Matina Kalcounis-Rueppell, dont l’esprit avant-gardiste et le leadership dans leur secteur respectif contribuent à attirer des événements d’affaires internationaux au pays.

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