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Toronto skyline

Culture d’un congrès mémorable sur la science du sol

Culture d’un congrès mémorable sur la science du sol

Le sol n’est peut-être pas notre préoccupation première, mais cette ressource précieuse qui se trouve sous nos pieds est fondamentale pour nos vies. Elle produit la quasi-totalité des aliments que nous consommons, filtre notre eau et abrite un quart de toutes les espèces vivantes. Or, les changements climatiques continuent d’avoir des répercussions catastrophiques sur sa santé. Toutes les cinq secondes, l’équivalent d’un terrain de football s’érode. On estime que, d’ici 2050, 90 % du sol arable de la Terre pourrait être dégradé.

C’est une réalité que Dr. Richard Heck ne connaît que trop bien, puisqu’il a passé les 20 dernières années à étudier les sols en tant que professeur à l’École des sciences environnementales de l’Université de Guelph. « En tant que société, nous devons nous préoccuper de cette ressource et des nombreux écosystèmes qui en dépendent. »

Dans le but de mettre ces enjeux à l’avant-plan, M. Heck a mené les efforts pour accueillir au Canada l’un des plus prestigieux congrès sur les sols : le Congrès mondial de la science du sol. Après avoir été approché par le Leaders Circle – le programme des ambassadeurs de congrès de Toronto –, il a travaillé avec Destination Toronto et le Palais des congrès du Toronto métropolitain, à titre de représentant de la Société canadienne de la science du sol, afin que Toronto soit retenue comme hôte de la 24e édition annuelle du Congrès. L’événement, qui aura lieu en juillet 2030, soit plus d’un demi-siècle après la dernière édition tenue au Canada, portera sur les sols dans un monde qui se réchauffe.

 

Richard Heck

Dr. Richard Heck, Éducateur post secondaire, chercheur en sciences environnementales, agrologue professionnel (Ontario Institute of Agrologists), Université de Guelph

Un choix tout naturel

Toronto est depuis longtemps reconnue comme une destination hôte de premier choix pour l’organisation d’événements d’affaires de renommée internationale, et pour cause! La plus grande ville du Canada propose des activités culturelles enrichissantes, une offre gastronomique diversifiée, des installations de pointe pour la tenue de congrès ainsi qu’un vaste choix de solutions d’hébergement. Toutefois, bien qu’ils soient sans aucun doute essentiels au succès d’un événement, ces atouts ne suffisent plus à attirer les participants.

Pourquoi? Plus de deux années de pandémie, conjuguées à la hausse des coûts et à la baisse des budgets, ont rendu les délégués de plus en plus sélectifs quant aux événements auxquels ils assistent en personne. Aujourd’hui, leurs décisions tournent autour des rencontres qu’ils feront, des innovations qu’ils seront parmi les premiers à voir, des connaissances qu’ils acquerront et du potentiel d’émergence d’idées nouvelles. En d’autres termes, les participants évaluent soigneusement si la destination hôte dispose du capital de connaissances nécessaire pour que le voyage en vaille la peine.

« Il n’y a pas de meilleure destination que Toronto pour tenir des réunions. Non seulement la ville dispose d’une excellente infrastructure pour les congrès et d’installations bien situées pour les conférences, mais elle est également un pôle d’innovation de classe mondiale dans plusieurs secteurs, notamment les sciences de la vie, les technologies et la finance », affirme Kathy Nicolay, chef du Leaders Circle. « Les organisateurs de congrès sont témoins de l’avantage de la collaboration et de l’échange de connaissances entre les participants lors de visites techniques et d’autres événements. »

Comme l’ajoute Richard Heck, c’est un facteur important qui a contribué au succès de la candidature de Toronto pour l’organisation de la 24e édition du Congrès mondial de la science du sol. « Nous avons dû démontrer aux délégués votants que nous avions un thème intéressant et que l’événement dans son ensemble serait enrichissant, explique-t-il. Nous avons donc beaucoup réfléchi à ces aspects en nous posant des questions comme : “Outre le fait de s’asseoir dans une salle pour entendre parler d’articles spécialisés, quelle expérience peut-on offrir aux participants?” »

Des possibilités infinies

Dans un centre d’agroentreprise de premier plan comme Toronto, les possibilités ne manquent pas.

Les liens étroits qu’entretient la région avec la production agricole sont un élément clé dans l’offre d’expériences enrichissantes. Les délégués auront l’occasion de rencontrer certains des esprits les plus brillants qui travaillent sans relâche pour façonner l’avenir de la production alimentaire. Ils auront la chance de voir des innovations d’avant-garde en lien avec les sols lors des visites techniques d’organismes. Le Congrès mettra à contribution les instituts de recherche et les établissements d’enseignement réputés de la région, notamment l’Université de Guelph, un important carrefour d’innovation en recherche agroalimentaire.

Le Congrès mondial de la science du sol ne sera pas circonscrit à la ville de Toronto. Les régions environnantes abritent certaines des terres agricoles les plus fertiles du Canada et on y trouve certains des producteurs alimentaires les plus innovants du pays : c’est ce que les participants pourront constater par eux-mêmes lors d’une journée prévue à cet effet. Les délégués pourront participer à des visites guidées organisées par le Congrès : la région du Niagara – afin de mieux comprendre l’importance du sol dans la culture de fruits et la production de vins –, Holland Marsh – une région unique de production de légumes biologiques située à une heure de Toronto –, et bien plus encore.

« En nous éloignant un peu de Toronto, nous pouvons offrir aux participants de multiples occasions de comprendre les enjeux liés au paysage et au sol, de même que l’incidence des conditions climatiques changeantes sur ces enjeux », ajoute M. Heck.

Des possibilités d’apprentissage uniques seront également proposées avant et après le Congrès. Avant la tenue du Congrès, il y aura un concours international d’évaluation des sols, des ateliers techniques et des webinaires ainsi que des visites mettant en évidence les efforts régionaux de recherche et de développement agricoles, notamment ceux déployés dans la ceinture d’argile (Great Clay Belt) du nord de l’Ontario. Tirant parti du rôle de Toronto comme porte d’entrée vers le reste du Canada, des comités régionaux partout au pays organiseront des visites après le Congrès afin de permettre aux participants d’examiner les écosystèmes naturels et aménagés des côtes Est et Ouest du Canada ainsi que des Prairies, du Nord canadien et du Québec.

Des acquis précieux

Lorsqu’il réfléchit à ce que les participants tireront du Congrès, Richard Heck espère qu’ils repartiront inspirés et reconnaissants de s’être déplacés.

« Ce que nous pouvons contrôler, c’est de créer une expérience enrichissante, affirme-t-il. Ce congrès est une occasion qui ne se présente qu’une fois tous les quatre ans, et certaines personnes n’y vont que quelques fois tout au plus dans leur vie. La participation au Congrès n’est pas une décision banale. Si les participants sont heureux de ne pas avoir manqué cette édition, alors c’est mission accomplie. »

En ce qui concerne le secteur de la science du sol au Canada, M. Heck croit fermement que la sensibilisation du grand public aura une multitude d’effets d’entraînement, qu’il s’agisse d’inspirer la prochaine génération à faire carrière dans le domaine ou d’accroître le soutien à des recherches critiques ayant le potentiel de sauver la planète.

« Dans la mesure du possible, nous voulons profiter de cette occasion pour sensibiliser la population à l’importance des sols », conclut-il.

Le Réseau des visionnaires du Canada

Faites la connaissance de visionnaires d’ici, comme Richard Heck, dont l’esprit avant-gardiste et le leadership dans leur secteur respectif contribuent à attirer des événements d’affaires internationaux au pays.

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